Ce passage de mon mémoire sur La Renaissance de l'art français et des industries de luxe de 1918 à 1925 est ici reproduit avec son appareil de notes. Je l'ai légèrement remanié en vue de cette publication. Il s'agit ici de montrer les processus intellectuels qui sont à l'origine de la vision des colonies et des indigènes par un certain milieu conservateur dans les années de l'immédiate après-guerre. Il est évident qu'en tant qu'historien je ne partage pas les points de vue développés par les collaborateurs de la revue. L'intérêt est autant de voir les mécanismes analytiques proposés par les auteurs de la revue que de tenter d'en déterminer les origines philosophiques et scientifiques. Par ailleurs il ne s'agit que d'une étude sommaire faute de temps pour en augmenter la bibliographie et donc en affiner le point de vue critique.
Laprès-guerre coïncide avec une prise de conscience du potentiel économique des colonies et létat français multiplie les entreprises de développement des infrastructures sur place : fondations de banques en Syrie, à Madagascar, lourds investissements en Indochine et au Maroc[1] En outre, les colonies occupent une place de plus en plus importante sur le plan culturel comme le montre le prix Goncourt de 1921, attribué à René Maran pour son roman : « Batouala Véritable Roman nègre »[2]. Cette tendance aboutit à lExposition Coloniale de 1931 puis celle de 1937 sans parvenir à masquer la crise coloniale que connaît alors la France[3]. Ces deux expositions majeures dans lhistoire du colonialisme sont annoncées dans les années 1920 par celle tenue à Marseille en 1922. A cette occasion, La Renaissance se doit de publier un numéro spécial de 300 pages en Avril 1922 au prix exorbitant de 50 Francs (soit le prix de labonnement dun an la même année)[4].
Le rôle de lexposition est éminemment politique. Arsène Alexandre souligne quelle permet de réaffirmer la puissance française, second empire colonial à lépoque, derrière lAngleterre[5]. Elle est vécue comme le signe que la France est lun des vainqueurs de la guerre, contrairement aux apparences : « Et cest cela qui va prouver [ ] que la France est vraiment une République victorieuse. »[6] Rappelons que les Français éprouvaient un sentiment mitigé face à l'armistice puisque bien que située du côté des vainqueurs, la France était bien plus touchée dans sa chair (les hommes) et ses os (nombreuses destructions) que l'Allemagne.
Présentée comme un prélude à lExposition de 1925, celle de 1922
témoigne aussi de la grande diversité artistique quun tel empire offre aux
artistes français :
« Bien que le monde tende à
suniformiser, il demeure assez de différences entre les aspirations et les formes,
entre les aptitudes et les créations des diverses parties du globe où nous avons semé
nos colonies, pour que ce tableau présente autant de diversité que de splendeur. »[7]
Un an plus tard, dans son éternelle quête du style nouveau sensé représenter l'essence des arts décoratifs des années 1920, Guillaume Janneau développe lidée que l'art des colonies peut être pris comme source d'inspiration. En revanche, il ne parle pas d'inspiration d'ordre formelle mais d'ordre méthodologique. Il insiste notamment sur la nécessité de ne pas « dissoc[ier] lart du métier », et de chercher à imiter les artistes issus des colonies dans leur très bonne connaissance du « moyen dexécution » qui fait défaut aux décorateurs français[8].
Toutefois, Arsène Alexandre noublie pas les prétendues dérives qui ont découlé en partie de la découverte de lart "nègre" au début du siècle et réclame de la tempérance dans linspiration, donnant Paul Gauguin en modèle : « Par cet exemple, nous avons déjà une idée de ce que les artistes dEurope, sans safricaniser, sasiatiser ou socéaniser, peuvent cependant toujours tenter pour se rafraichir limagination et saiguiser la vue. »[9]
Dans lensemble, les articles reflètent bien la mentalité colonialiste de lépoque, caractérisée par une forme de paternalisme. Ce paternalisme est hérité des théories du XIXème siècle. LEncyclopédie Larousse de 1872 affirme que : « Cest en vain que quelques philanthropes ont essayé de prouver que lespèce nègre est aussi intelligente que lespèce blanche. [ ] Leur infériorité intellectuelle, loin de nous conférer le droit dabuser de leur faiblesse, nous impose le devoir de les aider et de les protéger. »[10] Cette dernière phrase se retrouve en substance dans les réflexions dAlbert Sarrault au sein dun texte, intitulé La mise en valeurs des colonies françaises, quil publie en 1923. Il y expose la nouvelle doctrine coloniale : le « droit du faire à aider le faible. »[11]
Dépositaires de cette pensée paternaliste, les auteurs sorientent soit vers loccupation romaine antique, soit vers la production artisanale nous employons le terme à dessein contemporaine. La difficulté éprouvée par les auteurs à nommer la production indigène est dailleurs tout à fait symptomatique de lambigüité du rapport quentretiennent les Européens avec lart africain. Arsène Alexandre parle dart mais précise « dans le sens indigène »[12] marquant ainsi le fossé entre les deux cultures. Alfred Bel parle dart algérien mais produit par des artisans[13]. Cette distinction entre art et artisanat est la principale difficulté rencontrée par les auteurs qui peinent à trancher dans un sens ou dans lautre. On aboutit ainsi à une pluralité sémantique qui témoigne des enjeux inhérents à la considération de lart africain dans les années 1920[14].
Néanmoins, certains textes offrent une perspective complètement différente ou plutôt une absence de perspective. Leur présence dans une telle revue peut surprendre. Gustave Julien nous montre la Réunion comme une « terre génératrice dart » sur laquelle on ne trouve cependant « aucune de ces merveilles de lingéniosité humaine »[15]. Il se contente de louer les plages et les fruits de lîle. Le texte dAndré Lamandé est encore plus déroutant, il ne décrit de la Martinique que la beauté des femmes, blanches, noires ou métisses[16] ! Bien que ce type de présentation soit peu nombreux, on peut sinterroger sur lutilité de leur présence. La seule explication est le désir dexhaustivité de la rédaction qui souhaite publier au moins un article sur chaque territoire sous tutelle française[17].
Les textes concernant les ruines antiques réservent quelques considérations racistes qui témoignent de la prégnance de ces théories dans lentre-deux guerres. Ainsi apprend-on dEugène Albertini que :
« Les populations berbères, qui
ont occupé lAfrique du Nord dès lépoque la plus lointaine à laquelle
lhistoire puisse remonter, nont jamais su développer spontanément un art
original ; mais elles ont toujours été très aptes à sassimiler une
civilisation supérieure, à sen approprier loutillage matériel, à en
adopter lesprit. »[18]
La notion de civilisation supérieure est alors un postulat solidement ancré, que des scientifiques sévertuent à prouver par lanalyse des boîtes crâniennes et par la physiognomonie[19]. La capacité de création des peuples maghrébins est ainsi régulièrement mise en doute. René Séguy en donne un autre exemple : « Mais ceux-ci étaient des Orientaux sinon des Arabes, car on sait de reste que les Arabes nont rien inventé. »[20]
Lintérêt manifeste pour les arts dits primitifs relève dune vision singulière du monde. Les auteurs sont ainsi persuadés quentre les méthodes de production des artistes africains est celles des premiers hommes les différences sont si infimes, que lon peut étudier les uns dans lespoir de mieux comprendre les autres. La notion même de primitifs témoigne dune conception dun monde à plusieurs vitesses dans lequel certains peuples, bien que vivant dans le même temps que les auteurs, en sont restés à lâge de pierre. Le primitif qui ne devrait être que celui qui est éloigné dans le temps devient celui qui est éloigné dans lespace et dont on nie lhistoricité. Ce type de raisonnement fait dire à Henri Clouzot et André Level :
« La haute valeur de lart
des noirs, cest davoir conservé, vivants et actifs presque jusquà
notre époque, les caractères des arts primitifs disparus depuis de longues périodes sur
tous les points du globe touchés par la civilisation européenne. [
] Comme
tous les arts primitifs, lart des noirs est religieux, magique et
utilitaire. [
] Lart pour lart est inconnu. »[21]
Avec ce type dapproche, contestable aussi bien dun point de vue
scientifique quéthique, on aboutit à des conclusions aussi fausses que sans
fondement concret :
« Que lon nous permette de
comparer aux peuplades de lAustralie et de lAfrique du Sud qui, elles aussi,
en sont encore à lâge de la pierre taillée, les premiers hommes apparus sur le
continent européen. Nont-ils pas en commun le même outillage, les mêmes parures,
le même rituel dinhumation ? Et, en ce qui concerne lart,
nemploient-ils pas les mêmes procédés pour représenter des sujets en tous points
semblables ? De là à déduire quils ont les mêmes croyances, il ny a
quun effort de logique. »[22]
Les caractéristiques de lart africain avancées par les auteurs sont issues de cette vision primitiviste de lart nègre. Voici ce quen dit Arsène Alexandre : « lart nègre, avec sa rude candeur, ses interprétations primitives, dans lacception complète du terme, a sa place dans le domaine décoratif. »[23] La notion de candeur implique une vision de lhomme africain comme un être naïf et immature. Nous sommes face à une vision totalement issue du système de pensée hérité des Lumières et plus spécialement de létat de nature défini par Jean-Jacques Rousseau[24]. De fait, lart africain est présenté comme le serait un art enfantin par Henri Clouzot : « Le style [ ] évite presque toujours de dégénérer en stylisation facile et laisse à luvre cet accent naïf, vivant et animé qui la rend si souvent attachante. »[25] Ou de façon encore plus probante par Guillaume Janneau insistant sur lempirisme de : « LAfricain [qui] aime les beaux contrastes. Comme lenfant, avant quun enseignement criminel ait altéré son goût naturel et vicié sa spontanéité, il se plaît à provoquer de joyeux conflits de tons francs. »[26] Cest aussi vrai chez Arsène Alexandre : « Ce nest pas la faute des pauvres noirs si des fatalités de race, ou dhistoire, ou toutes autres, les ont fait demeurer dans lenfance de lart. »[27] Le processus dAlexandre est dailleurs particulièrement contestable dun point de vue méthodologique puisquil compare dun point de vue formel des uvres dart africaines et des uvres antiques et modernes dEurope [28], en écartant de son analyse tout propos sur la destination de ces objets[29]. Néanmoins, ce type de méthode nest pas un apanage français. LItalien Antonio Maraini lapplique de manière presque similaire :
« Peu à peu des uvres qui
jusqualors navaient paru dignes que de la curiosité des ethnographes, ont
commencé à passer pour des chefs duvre, et lon a parfois poussé
lexagération jusquà considérer une idole quelconque du Congo comme
supérieure à une divinité grecque. »[30]
Les auteurs craignent aussi de voir disparaître les artisanats indigènes du fait
de la dégradation tant du savoir-faire que des matériaux[31].
Un parallèle intéressant pourrait être établi entre ce que dit Alfred Bel de lart algérien et ce que les auteurs
tentent denclencher au sein de lart français :
« Cest en eux-mêmes,
cest dans le génie de leur race, dans lâme de leurs ancêtres et dans les
principes de leur propre civilisation qui se perpétuent à travers les vivants, et non en
nous Français, que les indigènes de cette Afrique du Nord doivent puiser, sinon
limpulsion nécessaire à la renaissance de leurs industries dart, du moins
les traditions ataviques qui sommeillent en eux et que lAdministration française
na quà chercher à réveiller avec tact et prudence, ainsi quelle
sy est heureusement employée en ces dernières années. »[32]
Tout comme lart français doit se rénover de son propre chef, lart algérien doit puiser en lui-même la force de renaître, en bénéficiant toutefois de la bienveillance du colon continental.
Lart des colonies asiatiques bénéficie dun traitement légèrement différent et son statut séloigne de lartisanat dans la façon dont il nous est décrit. Lart Khmer jouit de louanges beaucoup plus marquées que lart africain et Georges Maspero sinterroge sur la façon dont la France doit apporter son aide aux artistes locaux, concluant quil faut « laisser à lannamite et même développer chez lui ses qualités innées de finesse, délégance, de grâce légère et souriante. »[33] Toutefois, Guillaume Janneau insiste sur la qualité de lenseignement offert par la France aux écoles dart indochinoises[34]. A linverse de ce que lon peut lire pour les artisanats du continent africain, le traitement accordé aux objets asiatiques est assez identique à celui que les auteurs accordent à lart occidental. Le statut dobjet dart nest pas réellement en question lorsquil sagit de lart de lAsie. A ce propos notons que les arts asiatiques sont présentés dans les histoires générales de l'art et ce dès le XIXème siècle. On pouvait d'ailleurs voir des oeuvres d'art asiatiques au sein même du Musée du Louvre.
Ainsi, le regard posé par les auteurs de la revue sur les colonies est assez
ambigu. On les sent tour à tour émerveillés ou condescendants. Ils hésitent à parler
dart africain mais reconnaissent des qualités de métier qui font défaut aux
Français, ils sextasient devant larabesque avant den dénigrer la
complexité :
« Mais larabesque est-elle
aussi complexe quon le prétend ? on découvre tard sa supercherie, et,
quà la décomposer en éléments simples, elle est dune pauvreté assez
déconcertante. Est-ce un reproche à lui faire ? Nullement. Tant pis si notre
jugement a été pris au piège
»[35]
Après avoir loué le palais dans des termes très élogieux[36], la façon dont larchitecte de la Bahya de Marrakech est présenté par Georges Aimel résume bien cette ambivalence : « Architecte est un mot peut-être ambitieux ; ce nétait quun très adroit entrepreneur qui avait sous sa direction les divers représentants des corps de métiers qui travaillèrent à lédification de la Bahya. »[37]
La position de la revue face aux colonies reflète donc les questions que lopinion publique se pose à leur sujet. Nous évoquions le prix Goncourt de 1921, or la préface de lauteur est un témoignage assez surprenant de létat desprit dalors. Il y fait part des exactions européennes et donne des africains une vision plus juste, moins subordonnée aux théories racialistes : « Si linintelligence caractérisait le nègre, il ny aurait que fort peu dEuropéens. [ ] Civilisation, civilisation, orgueil des Européens, et leur charnier dinnocents [ ] »[38] Sil cherche à dénoncer la déchéance de certains fonctionnaires, sa vision du « nègre » au sein de louvrage séloigne de celle que lon peut voir transparaitre dans sa préface, en tournant en dérision la méconnaissance de la langue française des indigènes : « Moi yen à croire lui crevé fini, passé qué lui yen a boire kéné pacaille. »[39] Lauteur espère voir la France accorder une aide plus efficace aux peuples locaux, tout comme les auteurs de la revue qui font de leur mission civilisatrice le véritable objectif des coloniaux des années 1920.
[1]
BECKER, Jean-Jacques ; BERSTEIN, Serge,
1990.
[2]
MARAN, René, Batouala : Véritable Roman nègre, Albin
Michel, Paris, 1921.
[3]
DUBIEF, Henri, Le Déclin de la Troisième République :
1929-1938, Point Histoire, Seuil, Paris, 1976.
[4]
Les Richesses artistiques de la France Coloniale,
Avril 1922, pp. 151-293.
[5]
Il nest dailleurs pas innocent de voir lopinion publique témoigner
dun intérêt grandissant pour lempire colonial, dernier bastion de la
grandeur française davant-guerre.
[6]
ALEXANDRE, Arsène, Avril 1922, pp. 151-154.
[7]
ALEXANDRE, Arsène, Avril 1922, pp. 151-154.
[8]
JANNEAU, Guillaume, Juin 1923, pp. 379-385.
[9]
ALEXANDRE, Arsène, Avril 1922, pp. 151-154.
[10]
LAROUSSE, Pierre, « Nègres », Grand Dictionnaire Universel du XIXème siècle,
Larousse, Paris, 1872.
[11] YACONO, Xavier, Histoire de la colonisation française, PUF, Paris, 1993.
[12]
ALEXANDRE, Arsène, Avril 1922, pp. 151-154.
[13]
BEL, Alfred, Avril 1922, pp. 163-172.
[14]
On parle tour à tour, dartisanat, dart primitif ou dart indigène, sans
jamais chercher à définir ces différences terminologiques ni même à les expliquer.
[15]
JULIEN, Gustave, Avril 1922, pp. 233-234.
[16]
LAMANDE, André, Avril 1922, pp. 271-273.
[17] Aux textes de Gustave Julien et André Lamandé peuvent sajouter ceux de Pol Dirion sur Saint-Pierre-et-Miquelon ou de Stanislas Reizer sur la Guyane.
[18]
ALBERTINI, Eugène, Avril 1922, pp. 155-157.
[19] Pour bien appréhender la puissance de telles théories, notons que les même méthodes physiognomoniques étaient utilisées par les criminologues pour définir le type physiologique du criminel : « oreilles en forme danses de carafe, front bas, bras trop longs » cf. LHomme délinquant de Cesare Lombroso in DICKIE, John, Cosa Nostra : La Mafia sicilienne de 1860 à nos jours, Perrin, Tempus, Paris, 2007.
[20]
SEGUY, René, Avril 1922, pp. 193-207.
[21]
CLOUZOT, Henri ; LEVEL, André, Avril
1922, pp. 216-222.
[22]
HOLLEBECQUE, Marie, Octobre 1922, pp. 587-590.
[23]
ALEXANDRE, Arsène, Avril 1922, pp. 151-154.
[24]
« [Le] passage de létat de nature à létat civil produit dans
lhomme un changement très remarquable, en substituant dans sa conduite la justice
à linstinct. » Pour les auteurs, les Africains sont encore à létat de
nature et obéissent à une forme dinstinct qui les rapproche de lenfant
encore non-éduqué (bien plus que de lanimal, les théories de Rousseau étant à
ce sujet très claires). Cette notion dinstinct est aussi développée dans lEmile
dans lequel lenfant est doté dune « raison sensitive » que
léducation transforme en « raison intellectuelle ». ROUSSEAU, Jean-Jacques, Du Contrat social, Flammarion, Paris, 2001. ROUSSEAU, Jean-Jacques, Emile ou lEducation, Folio Essais, Gallimard,
Paris, 1995.
[25]
CLOUZOT, Henri ; LEVEL, André, Avril
1922, pp. 216-222.
[26]
JANNEAU, Guillaume, Juin 1923, pp. 379-385.
[27]
ALEXANDRE, Arsène, Août 1919, pp. 317-322.
[30]
MARAINI, Antonio, Août 1921, pp. 438-440. La
rédaction de La Renaissance ponctue
dailleurs cette incise dune note de bas de page : « La
Renaissance de lArt français na pas manqué de sinsurger contre ces
stupidités. »
[31]
BEL, Alfred, Avril 1922, pp. 163-172.
[32]
BEL, Alfred, Avril 1922, pp. 163-172.
[33]
MASPERO, Georges, Avril 1922, pp. 238-249.
[34]
JANNEAU, Guillaume, Avril 1922, pp. 250-254.
[35]
SEGUY, René, Avril 1922, pp. 193-207.
[36]
« Une description minutieuse de la Bahya équivaudrait à un exposé à peu près
complet de lart décoratif moghrébin [
] Manifestement les meilleurs maalemin (maitres-artisans) de Marrakech et du
Moghreb ont épuisé à Bahya toutes les ressources de leur art. ». AIMEL, Georges, Juin 1921, pp. 323-327.
[37]
AIMEL, Georges, Juin 1921, pp. 323-327.
[38]
MARAN, René, 1921.
[39]
Ibidem.